C’est une mise au point que j’aurai dû faire depuis quelque temps déjà. Comme ceux qui me suivent le savent sûrement, le 20 janvier dernier, il y a donc près de trois semaines, j’ai écrit un post dans lequel je questionnais l’organisation de la 9e édition des Jeux de la Francophonie qui doit se tenir du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, en RD Congo. Dans ce post, j’ai épinglé Monsieur Isidore Kwandja Ngembo, le directeur du Comité national responsable de l’organisation de ces jeux (CNJF) en RDC. Sans vouloir nécessairement revenir sur les griefs visant Monsieur Kwandja Ngembo, j’aimerai faire une mise au point à ce propos.
Suite à mon post, Monsieur Isidore Kwandja Ngembo avait réagi sur mon mur, et ensuite nous avons discuté de vive voix au téléphone. Il m’a livré sa version des faits, rejetant du revers de la main les allégations le visant tout en invitant ses accusateurs à débattre avec lui publiquement. Bien entendu, j’ai présenté les arguments de Monsieur Kwandja Ngembo à l’autre partie, qui a réagi en me présentant une série de documents.
Je dois être clair : au regard des éléments qui m’ont été présentés et par honnêteté intellectuelle, je ne suis pas à même de trancher la question HORS DE TOUT DOUTE. Bien que l’organisation des Jeux de la Francophonie soit assez chaotique comme l’ont relevé plusieurs observateurs et médias, je ne peux donc pas affirmer que Isidore Kwandja Ngembo est réellement responsable des faits qui lui sont reprochés, tout comme je ne saurais prétendre que ses accusateurs ont tort. Du moins pour le moment.
Comme je l’ai toujours dit, seul le souci de vérité sur les questions d’intérêt public guide mes actions, réflexions et posts. J’essaie toujours de déployer des efforts pour recueillir les faits, les comprendre et les expliquer clairement à mon auditoire. Si je me trompe dans le traitement d’une problématique, je n’hésiterai pas à apporter des correctifs ou à faire amende honorable.
Dans mon post du 20 janvier, j’ai été précautionneux dans la restitution des témoignages recueillis en utilisant le conditionnel. Mais reste qu’une telle circonspection peut tout de même donner lieu à une interprétation arbitraire des propos tenus. D’où la nécessité de clarifier les choses en faisant la présente mise au point.