Devoir de survivre !
Depuis l’indépendance du Congo, le 30 juin 1960, l’idée de démanteler la RDC est constamment remise au goût du jour.
Malheureusement, a été conçue, à un moment donné, l’idée d’utiliser le Rwanda et l’Uganda pour atteindre cet objectif d’affaiblissement et de destruction, telle que mise en œuvre au Soudan et en Somalie. En fait, c’est pour empêcher un tel développement que le nouveau pouvoir a eu recours à la disposition constitutionnelle d’état de siège pour fermer cette porte d’entrée dédiée au pillage des deux des provinces, frontalières du Rwanda et de l’Uganda. Stratégie qui a mis au grand jour une guerre secrète de l’Otan contre la RDC, à l’arrière-plan. La réaction de plus en plus intense de ceux qui s’estiment ainsi frustrés ne s’est pas fait attendre tant du côté de la fronde dans les institutions du pays que dans les chancelleries inamicales, mais aussi dans les médias à la solde, aussi bien que sur le champ de bataille avec un regain d’intensité et d’agressivité.
L’épisode actuel de la guerre d’agression du Congo est en apparence une guerre africaine, faisant vivre le Rwanda et l’Ouganda au-delà de leurs moyens. On se sert en fait des supplétifs Africains pour tuer, depuis trois décennies, des civils congolais de préférence et déstabiliser ainsi le pays en permanence, en y injectant quelques aventuriers de l’art de la guerre et de la politique avec mission de soumettre et d’opprimer. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue qu’aucun des belligérants apparents, en véritables mercenaires à la solde, ne possède d’usine d’armement et que la guerre par procuration qu’ils mènent est par conséquent alimentée par le commerce mondialisé et généralement illicite des hordes armées, des armes, des munitions et autres équipements militaires, tout en maintenant paradoxalement le Congo indéfiniment sous embargo des armes.
Embargo qui, de forte lutte, vient à peine d’être levé, à l’Onu. Et le Rwanda et l’Uganda en particulier font commerce des soldats de la terreur et mercenaires, qui en dépit de leur appartenance à l’Updf et au RDF, ne sont pas des combattants ordinaires, mais à la solde. Il est de coutume que lorsqu’ils sont capturés, les mercenaires n’auront pas droit au statut de prisonnier de guerre et un seul critère importe : le fait de participer activement et en connaissance de cause, à une entreprise illicite, comme pour ceux qui, entrés clandestinement sur le territoire congolais, viennent d’être interceptés, à Lubumbashi avec une cargaison d’uniformes militaires ; ou celui de nationalité roumaine dans les rangs M23 au front, à l’Est du pays, tout comme ceux récemment pris dans les filets à Kinshasa comme espions.
Tous ces psychopathes ne pourraient être ramenés les pieds sur terre que par effet d’extrême sidération et de pétrification mémorables : c-à-d pendus en public par les couilles, haut et court, si ce n’est fusillés. Le peuple a, en ce moment, besoin d’un tel spectacle dans l’arène.
Comment devrions-nous alors définir le mercenaire du terrorisme ougando-rwandais ? La notion traditionnelle de mercenaire est la suivante : «un soldat voulant vendre ses compétences militaires au plus offrant, et pour qui la cause importe peu». De son côté Mockler, pense que la marque réelle du mercenaire consiste en «la dévotion à la guerre dans son propre intérêt. Ainsi, le mercenaire, orpailleur clandestin, peut être distingué du soldat professionnel dont la marque est généralement la dévotion aux signes extérieurs d’apparat de la profession militaire plutôt que le combat réel» et n’a donc rien à voir avec la rébellion. Beaucoup des défenseurs du système de cette Illusion sont des personnes honnêtes et bienveillantes, trompées ou accrochées à leurs croyances, sans se rendre compte qu’en faisant cela, elles servent involontairement le système bien camouflée qu’elles pensent combattre. Le camouflage M23 tutsi est une méthode de dissimulation du mercenariat ugando-rwandaise dans une réalité très virtuelle d’une hypothèse farfelue de génocide subi, d’abord au Rwanda et en ce moment-ci en projet au Congo. On devrait toujours supposer que ces «mercenaires» M23 rwandais, soi-disant rebelles tutsi, sont en fait des troupes RDF et Updf, déguisées en mercenaires terroristes et consorts. Dorénavant les groupes terroristes RDF alias M23 doivent être tous inscrits, en RDC et à l’UA, sur la liste des groupes terroristes et les traiter comme tels, selon les rigueurs de la loi. L’option de camouflage permet à un organisme visible ou à un objet de passer inaperçu, en se fondant dans son environnement sous le concept fallacieux de «tutsi congolais».
La théorie du camouflage couvre en substance les différentes stratégies qui sont utilisées pour obtenir cet effet. Ceci d’autant plus que la guerre cognitive à outrance, assortie à la propagande de guerre, favorise une pensée stéréotypée, rapide et inconsciente. La coloration de camouflage est la forme la plus commune de camouflage, qui se trouve dans une certaine mesure chez tous les animaux. La façon la plus simple pour un animal consiste à être d’une couleur similaire à son environnement.
C’est pour cette raison que la carte d’identité congolaise a tout simplement été, sciemment et délibérément, supprimée sous l’occupation rwandaise, en vue de faciliter l’infiltration et de ce fait l’insécurité. Cela servait aussi au pouvoir d’occupation à gonfler frauduleusement l’électorat rwandophone, levier puissant de la fraude électorale qu’on espère, à distance de l’occupation, corriger cette fois-ci avec l’opération entreprise d’identification nationale.
Le problème du mercenariat s’est surtout posé dans le cadre du droit des peuples, tel qu’en RDC, à disposer d’eux-mêmes et que les mercenaires se sont toujours trouvés au service de ceux qui veulent empêcher l’exercice de ce droit et provoquer un consentement négationniste.
Un tel degré de dénégation est proprement abyssal et illustre la situation militaire de plus en plus désespérée dans laquelle se trouve la chair à canon mobilisée par la junte rwando-ougandaise !…
Le négationnisme susmentionné constitue le délit de négation ou de banalisation grossière des crimes de guerre à l’Est de la RDC que l’État congolais devrait punir très sévèrement devant un peloton d’exécution.
Il s’agira ici d’examiner concrètement les problèmes juridiques, dus à la persistance de ce facteur majeur d’instabilité, le mercenariat et son corollaire l’impunité, et d’agir en conséquence en vue de l’avènement d’un État de droit souverain et de l’instauration effective de l’autorité de l’État ainsi que sa respectabilité.
Problèmes que ne peuvent évoquer les affabulateurs et mythomanes de la politique congolaise, à l’origine pour l’essentiel de tous ces maux qui nous accablent. Il nous faut dorénavant s’agissant du terrorisme M23 et consorts, finir le job en kill-all mode. Ceux qui usent du terme inapproprié « rebelle » ont un lexique insuffisant et veulent faire illusion en faisant intentionnellement croire qu’il s’agit d’une guerre civile ; or que non. Le grand défi et la vraie fausse solution a été de laisser vivre, après tous les crimes commis, tous ces gens qui ne pensent qu’à assouvir indéfiniment leur soif des crimes. Il s’agit bel et bien d’une commission à nos dépens d’une agression ultra-violente et sans merci à l’endroit de la population civile, que l’on déplace ou supprime à volonté pour occuper l’espace, en le colonisant par infiltration postérieure et modification des us et coutumes autochtones.
Apprendre à ses dépens, après 30 ans de guerre atroce dans les pays, que la cruauté humaine n’a pas de limite, au point de bloquer toutes les voies vers un règlement pacifique. La légalité a été supprimée qui permet de devenir citoyen d’un pays différent du sien par naturalisation et remplacée par la ruse et la tromperie.
Les colons sont pour l’essentiel des mercenaires en mission d’extermination des autochtones et, pour distraire la galerie, la propagande négationniste les victimise sans victimes ; histoire de faire digression et vexation. Kagame essaie de jouer les victimes et de se présenter, dans son élan néo-nazi, comme un «Zelensky-like», Kagame, le génocidaire d’élite, affaibli ne sera plus un atout et un joker, comme en 2018, pour Fayulu et ses comparses, il ne viendra plus à la rescousse sauvé dans cette année électorale la face et conforté. Et comme d’habitude les chiens aboient, et même très fort comme Soriano avec ses incongruités toujours vexatoires sur la copie laissée par leur pouvoir PPRD d’occupation rwandaise et de pillage à outrance du tissu socio-économique, la caravane des vaillants guerriers progresse sur tous les fronts sauf le front législatif : Les lois illégitimes de l’occupation méritent qu’on s’y intéresse de très près dans la mesure où elles s’avèrent être un bouclier protégeant toutes sortes de crimes.
Plus récemment, des gouvernements – et particulièrement en Afrique – ont voulu inclure dans les conventions la responsabilité pénale individuelle ainsi que la responsabilité des États, rendant de la sorte possible la poursuite devant les tribunaux d’individus pas seulement pour le fait d’être mercenaires, mais aussi pour les actions illégales qu’ils auraient pu commettre lors de combats en tant que mercenaires. Tandis que la Convention de l’OUA, adoptée en 1972 sur l’élimination des mercenaires, reflète les tendances que l’on trouve dans les résolutions de l’ONU relatives aux mercenaires.
La Convention étend ainsi l’obligation de l’État sur le contrôle des activités de ses ressortissants, en rendant les États responsables de l’interdiction et du châtiment pour toute activité liée aux mercenaires et qui pourrait se produire dans leurs juridictions, sachant que le Rwanda dépend de l’UE et des États-Unis pour financer son gouvernement génocidaire et sa guerre d’agression spoliatrice des richesses de la RDC.
L’abandon de la position traditionnelle tenant les États pour individuellement responsables au profit d’une responsabilité collective est le résultat de la Convention de l’OUA. Ceci ouvre une nouvelle fenêtre dialectique que j’avais envisagée mais que je n’avais pas encore développée, à savoir : les M23-RDF, ADF et consorts répondent aussi bien à la définition de terroristes (UA) qu’à celle de mercenaires (OUA), dont les actes ne servent que l’intérêt lucratif et égoïste de leurs auteurs, collectifs ou individuels comme, par exemple, l’orpaillage clandestin et la contrebande vers l’Uganda et le Rwanda des minerais stratégiques de la RDC.
Mutatis mutandis serait l’application à nos mercenaires terroristes, décrits ci-dessus, du critère de l’influence directe retenu à Nüremberg et à Tokyo pour déterminer qui devait être reconnu comme pénalement responsable de l’agression nazie ougando-rwandaise. A ce propos, la déclaration de l’O.U.A. de juin 1971 incrimine le mercenariat, lorsqu’il sert à «remettre en cause l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale des États membres de l’O.U.A». Telle la guerre en 1939-1945 des SS et de la Wehrmacht contre l’Union soviétique, la guerre d’anéantissement du peuple congolais par agression permanente et de spoliation du sous-sol, que le Rwanda et l’Ouganda ont instauré à l’Est du Congo, depuis trois décennies, en même temps que sa propagande de conquête d’espace vital, continuent à dévaster la RDC, sous les yeux irresponsables de la Monusco, qui vient de prolonger encore son plaisir d’une année en y associant les forces de l’EAC, dont la présence jugée tout aussi inutile par la population de plus en plus hostile à cette inaction EAC. Alors même que le gouvernement congolais avait à cœur de lancer une politique consistant à : lutter contre la pauvreté ; renouer avec le développement économique tout en redistribuant les richesses ; et réindustrialiser la nation ; et dompter le pillage de l’environnement (sol et sous-sol), le voilà engagé dans une guerre onéreuse lui imposée. Les minerais, dont l’Uganda et le Rwanda sont devenus, dans ce projet macabre, de gros exportateurs vers l’Occident et l’Orient, ont depuis longtemps constitué une motivation fondamentale des acteurs extérieurs impliqués dans les conflits congolais et nécessitent de modifier, du tout au tout, stratégies et règles d’engagement, face au mercenariat, des forces armées congolaises, sur le champ de bataille. Dès la fin des années 1990, il s’agissait pour les mercenaires de luttes pour le contrôle économique mafieux du territoire.
Il est depuis longtemps incontestable que la prédation de ces richesses était déjà directement à l’origine de la guerre de 1998-2003, et le Rwanda et l’Ouganda pillaient impunément la RDC voisine, en profitant de l’instabilité instaurée au préalable par ce mercenariat politico-militaire qui a éclos sous la forme de FPR dans les camps des réfugiés tutsi rwandais, en Uganda, pour donner des groupes armés à la conquête du pouvoir à Kampala d’abord ; ensuite à Kigali et enfin à Kinshasa. Étant donné que le conflit militaire local, dans le contexte de la soi-disant «guerre hybride» mondiale, bat son plein et qu’il est désormais clair pour tout le monde que la RDC est, dans cette affaire, opposée à l’ensemble de l’Occident uni représenté par l’Otan, je pense qu’il est crucial de se concentrer ci-après sur les aspects mondiaux de développement des processus diplomatico-militaires en cours.
Dans mes publications de ces derniers mois, j’ai longuement explicité ces interrelations. Cela permet aux lecteurs réguliers d’en suivre le fil conducteur et de mieux appréhender le rôle en pointe d’instrument du sinistre, que joue par procuration le Rwanda dans le combat contre la RDC. L’or, l’étain, le coltan, le protochlorure ou les diamants sont bien la raison première de l’ingérence des voisins de la RDC dans ce pays. Ces ressources alimentent doublement le conflit en étant à la fois l’enjeu de celui-ci et l’élément moteur de son enlisement, puisque les groupes armés se financent grâce à l’exploitation illégale des mines artisanales et de prélèvement de prédilection de la douane aux postes frontières, qui font l’essentiel de leur conquête territoriale, outre les champs miniers.
La lutte pour le leadership mondial ou régional implique par ailleurs de nombreux acteurs dans de nombreux espaces des matières premières stratégiques, mais il importe aujourd’hui de mettre l’accent sur la sphère de la science et de la technologie (la noosphère), le cyberespace (le monde virtuel) et les médias (communication mobile, plateformes de réseaux, etc.), qui sont les sphères de haute technologie, dites «innovantes», qui fournissent le leadership en matière d’armement moderne. Ce sont elles qui transforment la nature de la guerre, les méthodes et les formes de la guerre. La pacification de l’Est ne va pas se terminer par un règlement négocié avec tous ces aventuriers de la mafia internationale qui avancent masqués. Nous ressentons tous, chez nous depuis 2019, que l’ordre ancien, celui vécu dans le monde et dans le pays, au moins durant 200 ans, est mort et qu’un nouveau commence à poindre chez nous, au Congo.
On ne peu lors s’empêcher de penser que cela coïncide avec cette période de l’année 2023, celle de la fin d’une longue transition politique entre occupation et Etat de droit au Congo, le moment où la nature parait endormie et où les nuits sont les plus longues mais où la lumière va croître et chaque feu, chaque étincelle en est la promesse palpable.
Le maintien d’un État congolais faible, notamment par la création d’une zone sinistrée à l’Est, est aussi dans l’intérêt d’acteurs plus puissants, à savoir les firmes multinationales ainsi que, finalement, des pays d’Europe et d’Amérique du Nord et leurs consommateurs : c’est pour cela notamment que la guerre, qui permet d’entretenir l’économie de prédation ainsi que sa propagande génocidaire, chargée de victimiser les criminels tutsi sur tous les médias occidentaux et de voir partout contrairement à la réalité, quelques pogroms fabriqués de toutes pièces, est, dans l’esprit des certains tenants de l’ethnopolitique de déstabilisation, toujours d’actualité.
Les organes de presse ont vocation à relater les faits et non à colporter la rumeur et les idéologies, en dépit des forfaitures, selon un agenda caché (cf. Kamhere), des compromissions du pouvoir d’occupation rwandaise avait mis en place une économie de pillage ainsi qu’une classe politique compradore, qui servait alors fidèlement les intérêts du Rwanda et en particulier de Kagame. La moins-value de la tendance actuelle est à faire croire quelques balivernes insignifiantes, en lieu et place de la justice et de l’équité en même temps qu’à à la fabrication d’un consentement erroné sur un révisionnisme idéologique.
Cette propagande enferme la RDC dans le fantasme d’un État ethnique partageant les mêmes idées de l’apartheid tutsi-hutu rwandais et luttant avec quelques Fdlr enrôlés à cette fin, dans une paranoïa sévère, pour essentiellement persécuter les tutsi. Il ne faut pas nécessairement être l’instigateur malveillant du système pour le défendre becs et ongles, en violation du droit et de la justice. Il suffit d’un endoctrinement et trois décennies ont été nécessaires à cet effet pour faire passer le droit international aux oubliettes.
Cette analyse amène à remettre en question la vision de conflits identitaires (ou «ethniques») qui est parfois utilisée, en ethnopolitique sans peine, pour expliquer l’instabilité de l’Afrique centrale (et même de l’Afrique dans son ensemble). C’est le souverainisme patriotique contre le tribalisme sécessionniste de l’ethnopolitique d’opposition strictement électoraliste.
En dehors des élections plus aucune politique ne peut exister ; or, c’est là qu’on a le plus besoin de la tête ornant son cou que l’on éprouve beaucoup de mal à exister. Alors son excellence nullité se porte candidat à la plus haute magistrature pour briller plus que tout le monde.
Qui peut donner crédit à cette rhétorique mesquine et corrompue : 25 ans après, le doute reste toujours, pour eux propagandistes hors pair, permis ? Alors que les faits, dont il s’agit sont indubitablement connus de tous, très documentés et de notoriété publique pour qu’on se permette aujourd’hui le grand écart par rapport à la réalité. A force de manipulation, il faut en arriver au bannissement total des tels organes de propagande de guerre hostile et instruments de guerre cognitive pour ne laisser place qu’à des organes de presse et des individus à même de rechercher des faits avérés sans accréditer par l’absurde la thèse selon laquelle il pourrait s’agir, à Kishishe, de suicides de masse sans meurtriers, puisqu’ils ne sont d’aucun apport informationnel positif. Oser ainsi émettre cyniquement, avec condescendance et effronterie, des doutes après 25 années ininterrompues d’agressions très documentées et tenir un langage vexatoire à l’endroit des Congolais, cela mérite interdiction définitive de diffusion sur l’ensemble du territoire congolais. Cela ne signifie pas nécessairement une absence complète d’intelligence ni une démarche volontaire d’une sorte d’auto-simulacre, d’une tromperie assumée, etc., de la part de ceux qui se conduisent de la sorte, – les élites de «l’Ouest collectif».
Un grand point d’interrogation plane sur l’avenir des relations entre la RDC et le Rwanda d’une part et de l’autre la RDC et l’Uganda.
Kishishe rappelle Kiwandja, camp de réfugié datant du coup d’état d’Habyarimana chassant le tutsi, …. du pouvoir. Il y a énormément de pillages tout le temps… Comme, beaucoup de pillages…
Il semble que beaucoup de gens qui sont venus se porter volontaires pour les Ukrainiens étaient aussi des kleptomanes – ou tout simplement des connards – qui sont allés là-bas avec l’intention de piller. Il est constant que les génocidaires Rwandais, usant de terrorisme, ne soient pas à leur coup d’essai, en tant que serial mass killers. Le comble est que les commandants à l’origine des tueries n’ont jamais eu à rendre compte de leurs actes, et c’est pour cela que France24 a la conscience tranquille et affiche cette fausse innocence de tendance malveillante à briser avec impertinence et manque de probité la version officielle, tout comme RFI d’ailleurs. Elles ont des infos typiques et stéréotypées. Sans rien haïr, les loups ne peuvent pas sans grands risques rester dans notre bergerie, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas crier «aux loups».
C’est ainsi que ce type de médias attisent, en synergie avec certains Ong manipulés, le militantisme à contre-courant des intérêts de la société et s’efforcent par leur couverture médiatique des événements au Congo, en raison d’un contenu presque universellement biaisé, après en avoir dénaturés le contenu, diffusant cette propagande et faisant la promotion d’une certaine façon erronée de voir la politique congolaise sous un mauvais jour.
C’est un non-sens absolu, dans la mesure où il n’y a pas de guerre civile au Congo, comme ce fut le cas du pays voisin du génocide, même si l’opération turquoise en avait assuré sa transplantation intégrale au Congo, en 1994. Les Congolais sont depuis lors infiltrés et manipulés de l’intérieur par les Rwandais. Les planificateurs avaient prévu quant à eux une zone sinistrée, à l’Est du Congo, et c’est ce programme qui se poursuit avec son corollaire de pillage et la spoliation du pays au travers d’un mercenariat tutsi RDF, très actif. Il ne peut donc être question de corruption, de mauvaise foi ou de tromperie délibérée, dans l’un ou l’autre cas. Le pouvoir de séduction électorale de la corruption a perdu de sa superbe en même temps que les sources d’argent facile qui en faisait la promotion, en tant que force de frappe, se sont taries avec le tour de vis du gouvernement actuel sur les caisses de l’État, qui ont fait jadis la fortune des oligarchiques et dignitaires de l’occupation rwandaise.
L’essence de l’audace rwandaise est sinon dans le soutien sans faille et la garantie de l’impunité absolue, au plan international. Il y a donc, pour ce qui concerne l’infiltration hostile à la RDC, une question de choix intellectuel, et celui-ci ne peut être fait qu’en fonction d’une vérité-de-situation défendue par des anti-revisionnistes, sincères et honnêtes, comme Bitakwira, etc., dont le pédigrée est connu, – toutes personnes éminemment qualifiées et impeccablement expérimentées pour rendre compte de cette vérité-de-situation écartant toute conjecture superflue, digne de l’ethnopolitique ubwenge.
Tous ces gens sont en complète opposition avec le rapporteur de la rencontre du Président avec les dits tutsi putatifs du Congo, et un certain nombre de personnes de son calibre (on laisse de côté la nuée corrompue jusqu’à la moelle et ignares des mouches du coche, qui prétendent faire de l’opposition électoraliste). Mais l’objectivité et l’analyse des faits sont bien le dernier souci du régime monoethnique de Kigali. Il y a toutefois un prix à payer pour le mensonge, et ce prix prend la forme de la méfiance, qui est l’érosion pernicieuse de la confiance qui rend impossible la résolution de questions d’intérêt mutuel. Le Congolais n’est en paix que quand le M23 rwandais est mort raide !
Amalgame et confusion sciemment et volontairement entretenus entre réfugiés (1951, 1959, 1970-71, et surtout 1993-94) plus nombreux et ceux qui se réclament de Congolais et réduisent à tort le problème à une question de mauvaise humeur des Congolais vouant naturellement un ressentiment à leur endroit.
Ce qui est très loin d’être la vérité. Dites-nous d’où vient cette confusion ? La réponse à cette question permettra d’épargner des soupçons de complicité avec les M23 rwandais au nombre desquels on trouve dans le rapport d’enquête des experts de l’Onu la présence des hommes des troupes roumaines et très bientôt les réfugiés afghans d’Uganda ainsi que les groupes djihadistes recyclés, indésirables, refoulés de Grande-Bretagne. Dans ce dernier rapport, il apparaît clairement que le M23 ont deux composantes principales, l’une Rdf rwandaise et l’autre Updf Ugandaise.
La justice anglaise ne vient-elle pas de donner son feu vert, dans le contexte international actuel de condamnation unanime de l’agression du Rwanda, à l’expulsion des migrants d’Angleterre vers le Rwanda, qui refuse le rapatriement des hutu rwandais du Congo ? Les réfugiés afghans, expéri-mentés dans la guerre hybride, n’avaient-ils pas déjà trouvé refuge en Uganda, grâce aux Américains.
Alors que les puissances coloniales occidentales continuent d’inonder d’armes le M23 rwandais, comme en a témoigné Antonio Guterres, afin d’assouvir leur soif de sang. Ce qui ne présage rien de bon pour l’avenir de la région des Grands Lacs et sur ce qu’il convient d’anticiper au jour d’aujourd’hui. La stratégie militaire néfaste du Rwanda au Congo tout comme les intérêts nationaux des Etats-Unis sont clairs.
La volonté génocidaire de Kagame demeure, quant à elle, intacte au travers des dernières opérations du M23. Il vient d’ajouter à son agitation belliciste une mesquinerie sordide et pour tout dire déshonorante, consistant à dire que la non observation de la feuille de route de Luanda est imputable à Kinshasa et non à lui-même.
Nous avons souligné la difficulté qu’il y a toujours eu de faire retourner les refugiés dans leur pays, l’obstacle majeur étant Kagamé. Il n’existe socialement parlant aucune ligne de partage entre les deux alors qu’elle devait exister de par le HCR et de par lesdits tutsi et hutu congolais. Entre la théorie et la pratique fait des démissions notamment de la part du pouvoir d’occupation complice du Rwanda.
Il est facile de dénoncer la difficulté d’avoir un passeport ; cette difficulté sera levée, dès lors que ceux qui se plaignent pourront s’identifier différemment des réfugiés et des infiltrés qui font la majorité rwandophones de l’Est du pays. Des gens qui ne font pas allégeance avec Kagame qui prétend défendre les intérêts des « minorités ethniques tutsi » du Congo et non hutu.
Il reste à espérer que le processus d’identification lève toute ambiguïté sur cette question sur laquelle tous les organismes de l’Onu ont cruellement échoué, HCR et Monusco compris. … et quand cela ajoute à la confusion que dans la délégation qui va voir le Président il y a des personnages comme Bizima Karaha, Azarias Ruberwa, Nyarugabo, etc., qui ont déjà trahi et qui ont, en tant qu’anciens chefs de guerre et pour des crimes imprescriptibles, du sang des Congolais sur leurs mains, on se rend bien compte de la complexité de cette question, trop simplifiée dans sa présentation. D’un point de vue évolutif, tout accroissement des connaissances conduit progressivement à de nouvelles valeurs susceptibles de constituer la base éthique et morale de l’action politique.
Des Forfaitures de l’occupation, que l’on a, en trompe l’œil, désignée malencontreusement par Troisième République, – une vraie république bananière, – même si le pays en question regorge de (délicieuses) bananes.
Pour la RDC, le conflit a pris une telle dimension opérationnelle sans aucune possibilité de négociations sérieuses et crédibles, dans la mesure où l’adversaire s’est révélé être, non pas le Rwanda mais l’Otan («Collective West») et la «culture du western», derrière le paravent ; par conséquent, ce n’est plus l’état de siège initial qu’il faut mais une pacification intégrale et une contre-offensive que la RDC entend gagner, parce qu’une défaite signifierait son extinction en tant que nation. Sachant qu’en république, la notion du bien publique prime sur la perversion narcissique de quelques-uns.
Le Congo doit absolument s’engager de plein droit sur la voie de l’éradication totale du mercenariat ugando-rwandais à l’Est du pays par une condamnation à mort systématique avec exécution dans les 24 heures de la décision, à chaque fois que ce dernier seront pris sur le territoire congolais. Le châtiment existe, au nom duquel il faut dorénavant donner un sens à la pacification en cours en reprenant l’initiative, avec des unités motorisées des Quads et motos tout terrain assistées et téléguidées par des unités de drones, pour finir complètement le M23, en vue d’une dissuasion intégrale les exterminant totalement du territoire congolais, tant sur le champ de bataille que devant le peloton d’exécution, ceci dès le lendemain de la sentence d’une cour martiale. Personne ne restera indifférent à un tel engagement comme c’est le cas aujourd’hui.
Ceci d’autant plus que le Rwanda et l’Uganda continuent d’envoyer tous les jours des renforts en nombre au front. C’est une manière radicale de mettre définitivement fin à une guerre qui se pérennise faute des terroristes supplémentaires avec un objectif de 30 000 neutralisations totales, à raison de 500 au moins par jour, de telle sorte que Kagame aura du mal à les remplacer rapidement au rythme des pertes. C’est sans merci ! Jusqu’à présent, le taux d’échange de nos vies contre les leurs favorise les Congolais. Si ça continue comme ça, ils finiront par en manquer dans les rangs de l’armée supplétive d’agression. D’une pierre donc deux coups ; en réduire à chaque fois le nombre au maximum et créer les conditions d’une paix durable faute des combattants adverses.
Pour ce faire, des bons arguments existent : il y a un besoin évident de ressources humaines et maté-riel : des vedettes lance missiles sur les trois lacs : Albert, Edouard et Kivu ; 250 chars, 300 VBCI (IFV) [véhicules de combat d’infanterie], BMPT Terminator ; 200 Howitzers automoteurs sur la ligne de front, qu’on peut obtenir rapidement de la Chine ; quelques obusiers d’artillerie lourde russe 2S19 “Msta-S”, BM-27 Uragan, TOR-M2 Onyx, Tornado 300 mm ; et 2S4 Tulip ; les terrifiants lance-roquet-tes thermobariques TOS 1A Buratino de la Russie et TOS 2, utilisés maintenant en Ukraine et frégates sur les lacs. Il faut une batterie des missiles sol-air et sol-mer installée de toute urgence sur l’île d’Idjwi pour dissuader et protéger les vols utilisant la piste de Goma d’être la proie des tirs de missiles rwandais. Avec des avions de combat armés en patrouille permanente pendant la période de conflit intense, défense sol-air, radars supplémentaires, surveillance renforcée de l’espace aérien et police de l’air 24h/24 (dans toute la Suisse).» mais une base de drones d’attaque et de surveillance dotée d’une DCA et d’une batterie de missiles sol-sol doit s’ériger sur Idjwi, le lus rapidement possible.
L’obligation de répression est, en droit international, exprimée de deux manières : certains textes demandent aux États d’adopter des lois sanctionnant pénalement le mercenariat, d’autres ajoutent à cette invitation l’obligation de traduire les mercenaires en justice et soit de les punir, soit de les extrader vers l’État victime de leurs actions. En cas de refus d’extradition le pays victime se réserve le droit de poursuite des criminels étrangers dans le territoire étranger pour les ramener manu militari devant la Cour martiale devant le juger.
La poursuite pénale de l’élite génocidaire de Kigali et de Kampala, des génocidaires d’élite en particulier, est un grand service rendu à l’humanité et un devoir envers les victimes congolaises. Ce qui est sanctionné, c’est le fait pour un individu de rejoindre et d’épouser une cause injuste. Par rapport au droit international positif, ce serait notamment le fait de se mettre au service soit d’une agression internationale, soit d’une intervention ou d’une occupation illicite, soit d’une action contraire au respect de la souveraineté des États ou au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Comment enlever cette sang sue du dos de la RDC ? C’est aussi, pour les croyants, ce qui est dit directement dans le verset : «Semer le vent, récolter la tempête» (Galates 6, 7). Ensuite, un autre proverbe assez universel, dont la forme maltaise dit : «Ne crachez pas en l’air», permet d’imaginer que le crachat retombe sur le cracheur. Les Australiens et d’autres parlent de «l’effet boomerang» et les Américains de «retour de flamme» et de «payer l’addition».
Le fait est qu’il existe une loi spirituelle universelle, la loi de cause à effet, selon laquelle lorsque vous faites quelque chose de bien, il y a toujours de bonnes conséquences, et lorsque vous faites quelque chose de mal, il y a toujours de mauvaises conséquences. Tôt ou tard, quiconque a vécu un peu peut le confirmer par expérience. Fondamentalement, vous ne pouvez tout simplement pas vous en sortir. Et c’est ce qui arrive au monde occidental aujourd’hui. C’est l’heure de payer l’addition. A cet égard, une étape est franchie avec le projet de convention préparé pour la Conférence de l’O.U.A. à Rabat, en juin 1972, projet dont l’article 2 stipule : «1. Les actions d’un mercenaire suivant la définition de l’article 1 de la présente convention constituent des délits considérés comme des crimes contre la paix et la sécurité de l’Afrique sont comme tels punissables».
Le châtiment est, en l’occurrence ici, la mort des mercenaires pour la garantie définitive de sa dissuasion future et pour la suppression progressive de la menace d’insécurité aux frontières de la république. L’occupation rwandaise, tel que vécu par les subjugués, ne fut-elle pas un processus de suspension si ce n’est de suppression du système de droit constitutionnel et de l’Etat de droit, l’actuel a remis en place le droit constitutionnel et l’Etat de droit ?
Partant des prémisses fausses, on ne peut pas parvenir à des déductions valables en légis-tique : il y a des lois légitimes et illégitimes. La constitution congolaise actuelle, issue de l’occupation et de ses méthodes frauduleuses. La leçon à en tirer est que si la Nouvelle République doit survivre et prospérer, elle doit également être dé-compromise et nettoyée des traîtres occidentalisés post-occupation.
Aussi la constitution frelatée sous les fourches caudines de l’occupation, afin d’épouser les diktats rwandais et leurs points de vue fantaisistes du pacte du diable de l’Hôtel Lemera en 1993, et subséquents (RCD ? CMDP, M23 et compagnie) ne fut-elle pas un processus qui mettait la RDC sous la botte du Rwanda pendant plus de 23 ans jusqu’au gouvernement PPRD d’Ilukamba, voire même au projet foncier de Sakombi Molendo d’accaparement du sol et du sous-sol par des étrangers ou des communautés étrangères, en lieu et place de la loi Bakajika. La constitution est encore aujour-d’hui réduite à un texte devant être modifié en profondeur et que même son auteur, le pouvoir PPRD d’occupation, ne respectait jamais, dans tous ses champs d’application et c’est cette façon tyrannique de faire que nous sommes appelés à déboulonner.
Comment continuer à s’impliquer dans un système, tel que celui-là, quand nos valeurs traditionnelles ne sont plus en adéquation avec le cadre idéologique fallacieux dominant issu de l’esprit de l’occupation rwandaise du pays ? Elle avait une existence constitutionnelle très virtuelle et aujourd’hui ce texte malgré ses multiples imperfections à parfaire sans délai en un texte vivant qu’il faut rendre plus actuel. Conjonction non hasardeuse de l’infiltration par des gens incapables de placer les besoins du pays au-dessus des leurs propres et du non-octroi de la carte d’identité aux Congolais introduite par le pouvoir d’occupation rwandaise entre 1997 jusqu’à 2021, en intégrant le gouvernement FCC (PPRD) de Ilunga Ilukamba, dans ce lot.
Après tout, le cabinet d’Ilunga Ilukamba fut un gâchis, avec des ministres qui affrontent constamment le Président sur sa façon de conduire la politique et certains membres qui soutenaient ouvertement le Rwandais Kanambe il y a encore quelques mois.
Ceux qui ne savent pas grand-chose de ce qui se passe à l’Est sont, comme Soriano, ceux qui en parlent le plus pour ne rien dire ou pour en dissimuler la véritable nature. Des officiers auto-pro-clamés intégrés dans l’armée avec leurs grades infestent les fronts de la sécurité nationale avec effets pervers sur l’action entreprise. Il reste encore à sortir la constitution de la dialogique de l’esprit de pacte, de la violence de Sun city et des traumatismes subis pendant l’occupation contrairement à la volonté du peuple des débats populaires de la Cns (Conférence nationale souveraine), à Kinshasa. Rares sont les vérifications des faits qui stimulent une pensée laborieuse, logique, calculée et consciente à laquelle cherche à pallier notre réflexion. Car cela entraverait le véritable objectif des médias de grand chemin : l’endoctrinement par la formation d’opinion et le discrédit des adversaires qu’on ne peut, objectivement parlant, contredire.
Des formules à l’emporte pièce et uniquement pour la galerie, avec toujours le vide sidéral au niveau de l’action, il y aurait trop à dire sur tout cela, je me contenterai de deux observations car c’est à ce genre de débats stériles que nous ont habitués les plateaux forains de télé et que l’on réclame à tort, en vue des prochaines élections.
Le délire y est impressionnant de contrevérités. De choses graves et des simples rumeurs y sont avancées allégrement et sans aucune preuve ; et des certitudes fantasmagoriques véhiculées par la propagande.
A qui donc profitent tous les crimes de tous ces mercenaires ? La guerre exacerbe considérablement nos problèmes et réjouit les «opposants» au pouvoir actuel, qui en tirent une certaine légitimité et un coup de pouce à leur anti-patriotisme, souvent inconscient. Le Rwanda est certes le premier bénéficiaire, qui a connu un développement économique souvent qualifié de miraculeux après la guerre civile des années 1990, surtout en comparaison avec ses voisins congolais et burundais.
Cependant, le documentaire «Guerre silencieuse» montre comment, à la manière du boa constricteur qui s’enroule autour de ses proies et les étouffe lentement, les États-Unis ont choisi de mener une guerre économique ultra violente et déloyale contre la RDC en recourant à la manipulation et à l’espionnage. La région des Grands Lacs s’est aussi trouvée, depuis la fin de la Guerre froide (1990-1991), au cœur de rivalités de pouvoir à une échelle plus large. Après que les puissances anglo-saxonnes, États-Unis en tête, se sont attachés à réduire le pré-carré français et à amoindrir le système de la «Françafrique», au moins dans cette aire géographique (via leur soutien à Kagame face à Juvénal Habyarimana au Rwanda en 1990 notamment), ce sont ensuite les puissances émergentes asiatiques, et particulièrement la Chine, qui se sont invitées en investissant d’énormes sommes sur presque tout le continent africain. Une analyse géoéconomique globale permet ainsi d’éclairer la prédation qui sévit encore en RDC ainsi que ses causes à l’origine, liées à une migration forcée des populations vers la RDC. Quant à l’évaluation des retombées de l’état de siège décrété par le Président de la République et Commandant suprême des forces armées, les Congolais sont facile-ment induits en erreur par les intérêts dissimulés de ses détracteurs.
Et cela est dû à la méconnaissance du contexte des événements qui se sont déroulés avant l’avènement du nazisme au Rwanda et de ses mentors, – bien qu’il y ait une compréhension commune du rôle agressif de ce dernier dans l’insécurité permanente de l’Est. Et en soubassement le pacte du diable qui appartient à la période de l’occupation rwandaise. Retour sur les événements retentissants les plus récents du Rwanda :
Juvénal Habyarimana, né le 8 mars 1937 au Ruanda-Urundi et mort assassiné le 6 avril 1994 à Kigali, est un militaire et homme d’État rwandais, formé à l’Université Lovanium de Kinshasa. Il est président de la République rwandaise de 1973 à son décès dans un attentat. Hutu, il est le premier chef d’état-major non-belge de la garde nationale, puis ministre de la Garde nationale et de la Police avant de devenir ministre de la Défense en 1965, sous la présidence de Grégoire Kayibanda.
En 1973, il renverse Kayibanda par un coup d’État et devient le nouveau président du pays. Il met en place un régime autoritaire à parti unique, le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND). Il continue une politique pro-Hutu, et reste au pouvoir grâce à des élections présidentielles sans opposition, en 1978, 1983 et 1988. Mais cela provoque l’émigration des tutsi que l’on hébergera dans un camp de réfugiés en plein centre de Kiwandja et dans une moindre mesure à Kitshanga, Burungu, et Kilolirwe, en RDC, devenus foyers de terroristes où ils se fondent facilement dans la masse de refugiers, leur offrant le camouflage nécessaire pour tromper tout le monde et atteignent Nyamitaba (Mukarashi) jusqu’à la ferme de Rujugiro (colline Mugichkwa) voire Mushaki dans le Masisi (zone minière convoitée de Rubaya).
Une guerre civile éclate en 1990 entre les partisans de son gouvernement et le Front patriotique rwandais (FPR), un groupe rebelle dirigé par des Tutsi. En 1993, Habyarimana signe les accords de paix d’Arusha avec le FPR. Mais il est assassiné dans des circonstances mystérieuses un an plus tard, quand un avion le transportant lui et le président du Burundi, Cyprien Ntaryamira, est abattu par un missile. Son assassinat fut l’événement déclencheur du génocide des Tutsi au Rwanda.
Ministre de la Défense pendant la présidence de Grégoire Kayibanda, dont le fils était son filleul, Juvénal Habyarimana dirige un coup d’État et prend le pouvoir le 5 juillet 1973. Ce coup d’État intervient dans un contexte très troublé : le président Kayibanda est de plus en plus contesté, alors que le massacre des élites hutues au Burundi, en 1972, réveille des angoisses au Rwanda. Le gouvernement de Kayibanda tente de renforcer son assise dans la population en lançant de violentes campagnes contre les Tutsis dans les établissements scolaires et l’administration. Selon Bernard Lugan, «le coup d’État militaire de juillet 1973 a stoppé un processus qui aurait pu évoluer vers des massacres généralisés et une guerre civile interne aux Hutus.» Selon l’ancien ministre de la Défense (1992-1993) James Gasana, «l’élite tutsi va se solidariser avec le coup du 5 juillet 1973», car elle se sent «vengée» par le renversement et l’incarcération de son oppresseur. Il s’agit d’un excellent résumé des événements qui ont conduit à la situation actuelle.
Cette épopée est une grande opportunité pour renforcer la perspicacité et trouver des moyens de neutraliser divers complots des ennemis dans leur guerre hybride et médiatique contre la RDC. En gardant ces aspects à l’esprit, nous devons disposer d’un système d’arguments soigneusement construit pour polémiquer avec les forces négatives, qui défendent la thèse selon laquelle «la RDC ne mène pas une guerre auto-défensive de pacification de son territoire» et remettent en question la justice de ses actions éloignées de toute compromission de la cause et trahison de la mémoire des victimes et contrer la victimisation gratuite de l’anti tutsisme à deux sous. Le juriste et politologue belge Filip Reyntjens note quant à lui qu’«entre la prise de pouvoir par le général Habyarimana et le début de la guerre civile en octobre 1990, aucune violence à caractère ethnique n’a été déplorée» et que «même si elle était loin d’être parfaite, la situation des droits de l’homme contrastait favorablement avec celle prévalant ailleurs en Afrique» dans les années 1970 et 1980.
Dès la première édition de son ouvrage sur le génocide des Tutsi, Gérard Prunier propose des analyses comparables : «L’un dans l’autre, les Tutsis n’avaient pas la vie facile étant donné qu’ils étaient victimes d’une discrimination institutionnelle, mais dans la vie quotidienne, la situation restait tolérable. En comparaison avec les années Kayibanda, les choses s’étaient améliorées au point même que certains hommes d’affaires tutsis réputés avaient fait fortune et étaient en très bons termes avec le régime. L’accord tacite était «Ne vous mêlez pas de politique, c’est la prérogative des Hutus». Tant que les Tutsis respectaient ce principe, on les laissait généralement en paix. […] Le système, bien qu’autoritaire, était quelque peu débonnaire et fonctionnait sur le plan économique».
Un des arguments qui rendirent le régime Habyarimana très populaire auprès des organisations non gouvernementales jusqu’en 1990, était en effet sa stabilité et sa relative prospérité. Il convient de rappeler que les réfugiés fuyant en masse le Rwanda, assiégé par le FPR ougando-rwandais, ont afflué en Europe de manière incontrôlée. C’est de la que fut conçue et rédigée la Mythologie des tutsi congolais. Dans le même temps, les migrants, comme ne l’ont pas observé les résidents tutsi du Congo (véritables chevaux de Troie), cherchent à obtenir, en terres congolaises, des avantages gratuits. Au début des années 1990, la rébellion armée tutsie du Front patriotique rwandais, intégrant dans ses rangs les démocrates hutus opposants à Juvénal Habyarimana, mène des actions militaires contre le gouvernement rwandais. Après avoir franchi la frontière ougando-rwandaise en masse le 1er octobre 1990, déclenchant ainsi la guerre civile rwandaise, l’avancée se poursuit jusqu’à Gabiro (à 90 km de Kigali), mais à la suite des contre-attaques meurtrières de l’armée rwandaise et à l’engagement des forces françaises de l’opération Noroït, le FPR ne peut progresser plus loin. Il poursuit des actions de guérilla pour maintenir son contrôle sur une partie du territoire rwandais. Le Zaïre envoie 500 militaires, le 4 octobre 1990, pour soutenir les Forces armées rwandaises, mais un mois plus tard, ils sont priés de quitter le pays, car s’occupant plus de vols et viols que de l’opposition au FPR. Le contingent belge de paras-commandos envoyé sur place le 4 octobre quitte le Rwanda fin novembre 1990 sans prendre part aux combats, invoquant l’illégalité de leur intervention dans un conflit purement rwandais. C’est là-dessus que Kagame conçut et composa son «génocide rwandais» pour accéder au pouvoir et qu’il devait poursuivre encore au Congo, pendant 25 ans, sous prétexte de droit de poursuite. Tout cela est bien établi mais le fait d’être nié en bloc rend suspect toute démarche négationniste contraire à la normalisation (régularisation et retour des réfugiés chez eux avec au besoin changement du régime tyrannique réfractaire par un régime populaire au Rwanda.
Christophe Mwanza Chabunda,