Le concept de guerre alimentaire semble être en vogue dans l’actualité mondiale mais nous congolais nous avons peut-être tort de la réduire au blocus du blé par le gouvernement russe au port d’Odessa. Il y a pire juste à la porte de notre maison Congo.

Différentes sources crédibles affirment que le ravitaillement en viande à Goma, à Béni et à Bukavu est quasi à 90% dépendant des élevages du Rwanda. Que ce soit la viande bovine ou ovine, ou du poisson ou de la farine de maïs ou encore des légumes, tout provient du marché rwandais.

Et à ce propos, un cri d’alarme nous arrive de l’Est congolais où l’on observe l’arrivée à Goma et à Bukavu des vaches dans un état morbide très avancé et visiblement capables de nuire à la santé des populations locales telles que le montrent les premières images des contaminations humaines. Il est aussi signalé l’arrivée de stock de poissons à consommer mais avec du FORMOL sous le faux prétexte de ne pas faire faisander les poissons.

Des ces images qui font froid au dos, il faudra dépêcher une équipe des scientifiques sur place pour faire des prélèvements des vaches qui saignent ou portent des galles pour les analyser au laboratoire et identifier des agents pathogènes ou toxicogènes. C’est selon.

Le gouvernement congolais doit désormais savoir que pour assurer la sécurité des congolaises et des congolais, il ne suffit plus seulement de suspendre les vols de Rwandair dans le ciel congolais mais aussi et surtout de suspendre des importations alimentaires en provenant du pays ennemi avec lequel on est en guerre. La suspension des importations certes mais qui tient également compte des cheptels bovins rwandais installés dans les plateaux de Bateke depuis 2015 et qui pourra se transformer en une arme redoutable contre la population de la capitale kinoise.

La stratégie préventive voudrait en pareille circonstance que le gouvernement du pays menacé se cherche vite d’autres sources de ravitaillement. Il y a urgence si du moins l’on veut éviter que l’hécatombe ne se produise.

By Joel Konde

Joel Konde pour vous informé

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