La recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), suscite de vives critiques à l’endroit du président Félix Tshisekedi qui, alors opposant, ne ménageait pas le régime Kabila.
La réalité vient de rattraper le fils du sphinx de Limete, estime Arlette Odia, alliée du PPRD de Joseph Kabila, qui est convaincue que si Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de J.Kabila en 2018, était le président de la RDC, on parlerait présentement de la guerre au passé.
” La stratégie de falsifier l’histoire de l’origine de cette guerre est à la base de l’échec du pouvoir en place. Joseph Kabila a utilement servi ce pays, il le servira davantage “, a indiqué la présidente du Collectif pour le développement et l’unité du Congo (CDUC).
Elle soutient Shadary ” serait le seul président de la République à pouvoir retracer l’histoire de la guerre dans toute sa sincérité “. ” Qui renie son histoire, se condamne à la revivre. Ma conviction est que l’UDPS doit déconstruire le mensonge sur Kabila au sujet de la guerre, pour permettre au pays de bien cibler l’ennemi “, a-t-elle suggéré.
Les affrontements se poursuivent au Nord-Kivu, province située dans l’Est de la RDC, entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Dans le cadre de l’effort de guerre, les députés nationaux de cette partie du pays, ont réuni une somme de 100.000$ (cent mille dollars américains) à la ration des unités des FARDC engagées au front contre les ADF et le M23.
Afriquactu