Le CNSA dirigé par Joseph Olenghankoy Mukundji, dénonce les dysfonctionnements de l’appareil de l’Etat, notamment par la réinstauration des cachots et autres lieux de détention illégaux.

Selon cette institution d’appui à la démocratie, la décision prise en 2019 par le chef de l’Etat de les supprimer, n’est pas exécutée. La situation ne fait que s’empirer. Il y a ” reprise de la répression policière brutale des manifestations pacifiques “, a constaté le CNSA.

Dans un communiqué, le CNSA regrette aussi la non-exécution de la résolution des dédommagements des victimes des événements des 19 et 20 septembre et 19 et 20 décembre 2016, notamment pour les partis politiques UDPS, FONUS, RCD, MLP, CNC, etc., et des familles qui ont perdu leurs membres.

Face à cette situation, Joseph Olenghankoy exige l’exécution de l’engagement du chef de l’Etat devant la nation, de supprimer tous les lieux de détention illégaux et le respect des libertés d’expression et des manifestations publiques pacifiques.

Il recommande de relancer les travaux de la Commission ad hoc d’identification et d’indemnisation des victimes des événements des 19 et 20 septembre et 19 et 201 décembre 2016, conformément au chapitre V.7. de l’accord politique, global et inclusif du 31 décembre 2016.

Afriquactu

By Joel Konde

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