Joe Biden s’est montré très furieux pour les fuites orchestrées par la CIA et qui ont été publiées par le Journal The New York Times. Parmi les révélations qui fâchent, figurent primo l’information selon laquelle les forces armées américaines auraient aidé les ukrainiens à couler le bâtiment de guerre russe. Secundo, que les américains auraient été décisifs dans l’arrestation des généraux russes à Kiev.

Quoi qu’il en soit, les choses sont désormais claires, la vérité est dite sur les véritables acteurs de la guerre en Ukraine qui se veut une guerre entre les USA et la Russie. La rhétorique mensongère de Biden de ne pas vouloir intervenir militairement en Ukraine contre la Russie est battue en brèche par des preuves accablantes de ces révélations tout comme de la présence des conseillers américains autour de Zelensky, de l’implication de forces spéciales Yankee en ligne de front et surtout du décaissement de milliards de dollars pour aider militairement l’Ukraine.

La révélation d’une telle information stratégique peut donc changer le cours des événements et ce, à deux titres.

Non point seulement que Biden craigne une réponse militaire imprévisible de Poutine, mais il s’avère qu’au niveau de politique intérieure américaine, ceux qui font fuiter ces informations le feraient à dessein probablement pour décourager l’ardeur belliciste de Biden et pour affaiblir sa position politique aux prochaines législatives de novembre prochain.

Du côté russe qui voit tomber les masques de son adversaire, l’on peut désormais assister au changement radical de sa stratégie de guerre car Vladimir Poutine croit avoir trouvé des failles du côté d’une partie de l’opinion américaine en porte-à-faux avec la politique de son président. En plus, via ces deux révélations, le président russe détient entre ses mains des preuves accablantes d’un ennemi antirusse aux frontières du pays et un motif suffisant de galvaniser son peuple pour une aventure guerrière de grande envergure.

Par ailleurs, l’appui public hier jeudi d’Emmanuel Macron à l’adhésion de la Finlande à l’Otan tout comme la récente campagne très agressive de madame Ursula van der Leyen, présidente de la commission européenne, contre la Russie et la Chine ne semblent pas privilégier non plus la logique du dialogue et des négociations entre différents protagonistes de la crise. Ici encore les forces s’opposent les unes aux autres et s’enlisent dans la logique de la confrontation et d’une guerre totale contre la puissance slave.

À cette mayonnaise meurtrière il faut ajouter l’ingrédient d’une conviction de plus en plus diffuse en Occident, chez Biden comme chez ses alliés de l’OTAN selon laquelle toute négociation ne sera forte et à leur avantage que s’ils infligeaient auparavant une défaite cuisante à la Russie. Et c’est là tout le piège du conflit car une Russie acculée et mise dos au mur recourra inévitablement à l’arme nucléaire comme dernière solution de survie.

Cette stratégie de surenchère de part et d’autre , chez les acteurs directs et indirects du conflit, n’est pas de nature à désamorcer l’escalade de la crise. Bien au contraire les belligérants de deux plus grandes puissances nucléaires sont résolus de jeter de l’huile au feu, sans aucune once de conscience que ce feu une fois devenu nucléaire pourra bien les embraser eux-mêmes et leurs peuples respectifs.

Pour conclure , j’invite mes lecteurs à s’exercer de voir loin, de mettre cette crise en perspective et d’aller au-delà de cette rhétorique de la guerre en vue de percevoir ce qui arrivera à long terme, à savoir le tournant historique que le monde est en train de prendre. Au final, tout déclenchement de la guerre totale dirigera le monde soit vers cet ordre politique mondial ancien que le camp de l’OTAN veut coûte que coûte maintenir dans son statu quo soit vers ce nouvel ordre international que la Russie, la Chine et alliés appellent de tous leurs vœux.

By Joel Konde

Joel Konde pour vous informé

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