La conjoncture économique interne est globalement caractérisée par le maintien de la stabilité du cadre macroéconomique, a indiqué la gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC) dans son intervention au Conseil des ministres.
Marie-France Malangu Kabedi a fait état de l’accumulation continue des réserves de change qui ont atteint le pic record de 3,8 milliards de dollars américains.
Selon elle, le rythme de formation des prix s’est relativement maintenu à la première semaine du mois de mai 2022. Le taux d’inflation est passé de 0,18% à 0,19% d’une semaine à l’autre, portant le cumul annuel à 3,5% face à un objectif cible de 7% à moyen terme, a-t-elle expliqué.
” Le marché de changes a également affiché une relative stabilité qui se maintient depuis l’année 2021, à la faveur de la bonne coordination des politiques monétaire et budgétaire. Cela est attesté, en rythme hebdomadaire, par une légère appréciation de la monnaie nationale de 0,01% du taux de change indicatif et une faible dépréciation de 0,08% dans le segment parallèle “, a rapporté le porte-parole du gouvernement.
S’agissant du profil de la croissance en 2022, la gouverneure de la Banque centrale du Congo a précisé que les dernières projections situent le taux de croissance économique à 6,1%, alors qu’en janvier celles-ci tablaient sur un seuil de 6,4%, relavant du dynamisme des industries extractives. Une situation qui s’explique par le contexte mondial et régional de ralentissement, a souligné Malangu Kabedi.
Face aux risques d’origine externe tel que l’enlisement de la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les marchés des produits pétroliers et denrées alimentaires, la gouverneure de la BCC a recommandé l’exploitation des bassins de production en vue de l’augmentation de la production nationale des produits de grande consommation et de l’approvisionnement de grands centres urbains pour renforcer la capacité de l’économie à résister aux chocs.
Afriquactu