Hier, le chef d’un grand parti respecté en RDC, il est aujourd’hui à la remorque d’un groupe de délinquants dont la seule « grande vertu » est d’être foncièrement ethnocrates et intellectuellement inaptes.

Hier, l’une des personnalités les plus respectées de la République, il nage aujourd’hui dans le confort de l’indifférence réservée à « ceux qui ne sont rien », pour reprendre une expression mal dosée du président français Emmanuel Macron.

Jean-Pierre Bemba Gombo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait pitié. Asphyxié financièrement depuis son passage à la Cour pénale internationale, l’homme est prêt à toutes les compromissions et concessions pour pouvoir récupérer les quelques millions de dollars perdus pendant sa traversée du désert judiciaire. Qui aurait cru un jour que Bemba se serait retrouvé à la remorque de tous ces parvenus sans une once d’intelligence qui peuplent la présidence de la République ? Qui, dans ses rêves les plus fous, aurait cru un jour que celui que les Kinois appellent affectueusement « Igwe » allait devenir le collègue du très délinquant Augustin Kabuya ?

Certes, personne ne connaît l’avenir, dit-on. Mais comme l’a souligné l’écrivaine britannique Joanna Trollope, « on ne pense plus à la dignité quand on est désespéré. » Jean-Pierre Bemba en est l’illustration la plus saisissante.

Bonne fête des mères à toutes les mamans du monde, notamment celles qui ont appris à leurs enfants à ne jamais négocier leur dignité.

By Joel Konde

Joel Konde pour vous informé

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *