La bataille pour la présidentielle de 2023 est lancée. Le président Félix Tshisekedi qui veut rempiler pour les cinq prochaines années fera face à plusieurs candidats et pas des moindres.
C’est le cas de l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Collaborateur de Joseph Kabila pendant plusieurs années, l’originaire du Maniema est porté par le parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD).
Au dernier jour du Congrès de sa formation politique, l’homme à la cravate rouge a mis à nu toutes les ” pressions ” qu’il aurait subies de la part de la famille politique du président Félix Tshisekedi, pour empêcher sa candidature à la présidentielle de 2023.
” Il m’a été demandé d’intégrer l’Union sacrée, j’ai refusé. Il m’a été demandé de dire que je ne serai pas candidat président en 2023, j’ai refusé. Hier, j’ai accepté le choix de mon parti, LGD, d’être candidat aux présidentielles de 2023. Je serai donc candidat président en 2023. “, a-t-il dit.
Selon Matata Ponyo, la justice a été même mis à contribution par le régime Tshisekedi pour lui écarter de la course.
” Pour m’abattre politiquement, la machine politico-judiciaire a été mise en marche. Le parrquet près la Cour constitutionnelle s’y est employé, mais, la Cour constitutionnelle a dit NON à l’injustice. Le parrquet près la Cour de cassation vient de confirmer la décision de la Cour constitutionnelle ! Vive le bon droit “, a-t-il indiqué.
2023 profile à l’horizon. Les différentes formations politiques se préparent. Selon la députée du FCC, Marie-Ange Mushobekwa, les alliances vont encore se faire et se défaire.
” D’ici la fin de cette année, tous les grands groupes politiques auront tenu leurs congrès et vont investir leurs candidats à la présidentielle de 2023. Les alliances vont encore se faire et se défaire. Pas d’alliés ni d’ennemis éternels. La décision finale appartient au peuple “, a-t-elle averti.
Afriquactu