Comprendre les sources de sa frustration pour la dépasser

Mélange de tristesse et de colère, la frustration est inhérente à la nature humaine. Réussir à aller au-delà est non seulement une forme de maturité mais de libération : ruminer des émotions négatives n’est jamais bon pour le moral et l’estime de soi.

Lorsqu’on est tout petit, et pour peu que l’on ait des parents aimants et attentifs, on développe vite le sentiment que tout est possible à tout moment. Il suffit de demander. Dès les premiers mois de vie, le nourrisson se complait dans ce complexe de toute-puissance du nourrisson. Mais quelques années plus tard, il se cogne à la réalité… L’enfant tombe de haut le jour où il se rend compte qu’il a des limites, que son potentiel ne lui permet pas tout, tout de suite, constate Helen Monnet, psychopraticienne intégrative. Ça s’appelle la frustration.

D’où vient la frustration ?

La frustration est en elle-même une émotion secondaire, en ce sens qu’elle résulte d’un amalgame de deux autres : la tristesse et la colère. Selon les individus, l’une ou l’autre de ces deux émotions prédomine. On constate que le genre entre en ligne de compte pour définir l’émotion dominante, chez les femmes, c’est plutôt la tristesse qui s’exprime, chez les hommes la colère. Mais cette prévalence est aussi liée à l’éducation.

Or la frustration ne surgit pas de nulle part : Les attentes déçues, une promesse non tenue est la mère de toute frustration. La frustration est cause de plusieurs angoisses, elles entraînent souvent à une violence. L’ego, l’orgueil, l’arrogance, la sourde oreille et certains comportements du régime Félix Tshilombo et ses amis sont les sources de frustration de beaucoup de nos compatriotes congolais en ce moment. Planter la frustration dans le coeur d’une personne, c’est attiser voire exacerber son désir d’en découdre, même le désir le plus latent.

elle est provoquée par quelque chose. Une partie dépend de notre comportement, et notamment de notre tendance à oublier que tout espoir placé à l’avènement du Président Félix ne pouvait absolument pas être un investissement placé dans une banque pour nous rassurer un gain absolu. Et la tendance à ignorer que l’échec existe.

La frustration qui s’est construite en RDC aujourd’hui et qu’elle s’est surdéveloppée à cause d’un certain nombre de facteurs, d’usages, de certains comportements, de rendez-vous manqués avec le fils d’ÉtienneTshisekedi sur qui reposait l’espoir de tout un peuple. A priori, elle puise son fondement dans la déception car nous sommes des êtres uniques et donc par définition, incomparables et irremplaçables en tant que tels. Nous comprenons certaines frustrations de nos compatriotes congolais, mais il faut avoir une maîtrise de soi.

De la frustration à la jalousie et la violence.

La frustration, quand elle n’est pas résolue, la frustration continue à bouillir en nous et finit par mener tout droit à la jalousie, et àla violence. Bien que ce ne soit pas constructif, on a tendance à se comparer à ceux qui sont « plus » ( ceux qui sont au pouvoir, beaux, riches, intelligents…) que nous. Cela augmente notre sentiment de frustration et peut donc provoquer de la jalousie ou la violence. Le souci, c’est que cette dernière dégénère parfois jusqu’à entrainer des conflits importants avec les autres.

Pour éviter la frustration, tâchons donc de ne pas nous placer sur des terrains peu pertinents pour nous. C’est aussi vrai pour les échecs, que l’on a parfois du mal à accepter. Ils peuvent être une source de frustration en soi, mais ils contiennent une part de subjectivité : ce n’est pas parce que nous avons été déçu, nos espoirs ont été déçus que nous perdons de notre valeur, rien n’est perdu àce point !

Il arrive également que certaines personnes fassent tout, inconsciemment, pour se créer des sources de frustration : « on connaît tous quelqu’un qui a dressé soigneusement le portrait-robot de son conjoint idéal et reste célibataire puisque personne ne répond à tous ses critères. Tout comme notre espoir déçu par l’échec, par le comportement anormal, par tout ce qui se passe autour du Président Félix Tshilombo, voir son entourage, nous devrions nous préserver de certaines libertés, et certains langage. Cessons de cultiver notre propre frustration, et d’une certaine manière, la politique est une roue qui tourne, des politiciens viennent et disparaissent, Félix Tshilombo ne fera pas exception à la règle.

Tous ces incidents, telle que la perte de sa popularité, le ressentiment éprouvé par le reste du pays envers les Kasaïens sont une opportunité pour le Président Félix Tshilombo et son entourage de pouvoir se regarder dans le miroir. Sa mauvaise gouvernance et le comportement anormal de ses amis ont planté une haine terrible dans le cœur de nos concitoyens d’autres provinces envers les Kasaïens, donc c’est le moment de faire quelque chose. La réunion folklorique tenue au Katanga par le Président Félix Tshilombo et les chefs coutumiers a été une perte de temps, la lutte contre le ressentiment des Kasaïens est le résultat de la mauvaise gouvernance du régime et l’appropriation des carrés miniers par les Kasaïens au Katanga. Il faut une correction de ce côté.

La frustration est sans doute une motivation puissante pour éveiller les consciences endormies.

FK

By Joel Konde

Joel Konde pour vous informé

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