Le Bloc patriotique réunissant les laïcs catholiques et protestants, le FCC, Lamuka, Ensemble pour la République et d’autres organisations ont repris avec des manifestations publiques.
Dans une déclaration faite ce samedi, les forces politiques et sociales ont annoncé un sit-in pour le vendredi 6 mai devant le Palais du Peuple pour exiger principalement des réformes électorales consensuelles.
Ces organisations accusent le régime Tshisekedi de poursuivre sans désemparer et sur fond des violations intentionnelles de la Constitution et de lois de la République,” sa funeste posture déclinée sous la forme d’une succession des faits accomplis (Cour constitutionnelle, majorité parlementaire, CENI,..) cherchant à tout prix à se maintenir au pouvoir au moyen de la fraude électorale ou soit d’un glissement “.
” Les forces sociales et politiques de la nation informent l’opinion publique nationale et internationale de la reprise des manifestations publiques et pacifiques pour obtenir un consensus autour des réformes électorales en vue des élections libres, inclusives, crédibles, impartiales et apaisées dans le délai constitutionnel. Ce consensus devra être trouvé entre les parties prenantes au processus électoral…Par conséquent, les forces sociales et politiques organisent un sit-in devant le Palais du Peuple le vendredi 6 mai 2022 et appellent la population congolaise à la mobilisation totale pour barrer la route au passage en force sur les reformes électorales “, ont-elles déclaré.
Le Bloc patriotique va, à travers cette manifestation, protester aussi contre la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires, exiger le remboursement de l’argent prélevé illégalement à la population à travers le RAM, dénoncer l’incapacité du pouvoir à mettre fin à l’insécurité récurrente dans la partie Est du pays et désapprouver les négociations en cours à Nairobi entre le pouvoir et les groupes armés instrumentalisés par des pays voisins.
Par la même occasion, le Bloc patriotique dénonce restrictions des libertés citoyennes, les répressions sanglantes des manifestations publiques pacifiques, les arrestations arbitraires et emprisonnements des militants des partis politiques, des activistes des mouvements citoyens et acteurs de la société civile ayant une opinion contraire à celle du régime en place.
Afriquactu