Le secrétaire général de la CENCO, Donatien Nshole et le porte-parole de l’ECC, Eric Nsenga se sont entretenus ce mardi avec le président de l’Assemblée nationale. Les échanges ont tourné autour des réformes électorales.
Les deux représentants des Églises catholique et protestante ont fait le point sur la mission qu’ils ont menée auprès de différentes parties prenantes au processus électoral. Selon monseigneur Donatien Nshole, les conditions sont entrain d’être créées pour la faisabilité du consensus.
« Compte tenu du climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO qui sont convaincus qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées, ont fait le tour en commençant par l’Assemblée nationale. On a bouclé le tour. Maintenant, on est revenu pour échanger avec le président de l’Assemblée nationale là-dessous. On a été édifié de l’ouverture qu’il donne par rapport à la loi électorale et par rapport à cela, s’il y a des cahiers des charges, et s’il y a des gens qui pensent qu’on peut se retrouver dans un contexte pour rechercher un consensus dans ce cadre-là, c’est faisable, mais Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications », a-t-il dit.
Et de conclure : ” Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir, et puis, on verra la suite. Nous comme Eglises, nous créons les conditions de faisabilité de ce consensus “.
Afriquactu