Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a reçu en audience, ce lundi 4 avril en son cabinet de travail, une importante délégation conduite par M. Aristide Ongone Obole, représentant résident de la FAO RDC. Il était accompagné du vice-président du réseau et sénateur du Congo-Brazzaville, Mboudo Nesa Alphonse et du secrétaire général du réseau de l’Alliance parlementaire au niveau de l’Afrique centrale et sénateur du Gabon, Jean-René Zamba Mabo.
Au sortir de l’audience, le représentant résident de la FAO/RDC s’est exprimé en ces termes :
“Se retrouver à l’Assemblée nationale n’a jamais été une coïncidence. C’est une rencontre qui a été prévu de la longues dates. J’ai dû rencontrer à plusieurs reprises l’honorable président de l’Assemblée nationale pour préparer cette rencontre où il a été question, sur requête du gouvernement de la RDC, de mette en place en RDC l’Alliance parlementaire pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui est fonctionnelle dans les autres pays de la sous-région de la CEEAC”.
“Cette alliance, a-t-il ajouté, devra se mettre en place cette semaine. C’est pour cette raison que le représentant résident s’est fait accompagner des délégation des
parlementaires du Gabon et du Congo-Brazzaville, pays qui disposent déjà de ces alliances et qui se retrouvent à Kinshasa pour appuyer le Parlement de la RDC à mettre en place cette alliance parlementaire.
C’est donc avec grand intérêt que le speaker de Mboso les a reçus. Cette semaine, avant la mise en place de cette alliance, il est question de mener un certain nombre de rencontres, d’initier une série de formations, pour qu’au finish, on ait l’alliance parlementaire de la RDC.
Etant donné que la situation de la sécurité alimentaire en RDC est catastrophique, et la RDC n’est pas le seul pays de la sous région dans cette situation, la délégation a estimé que le gouvernement seul ne parviendra pas à accorder l’importance et les moyens nécessaires à mettre en place l’Alliance parlementaire, raison pour laquelle les parlementaires doivent s’impliquer pour que ce secteur qui connait beaucoup de péripéties en RDC puisse démarrer avec l’appui des parlementaires.
“C’est le rôle des parlementaires, eux qui sont capables de faire sur l’allocation des budgets conséquents à certains secteurs. Et le secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle doit avoir l’appui des parlementaires.
Nous sommes ici sur invitation des présidents de deux Chambres du Parlement. C’est dire que les deux parlements sont entièrement engagés dans le processus”, s’est réjoui par ailleurs le représentant résident de la FAO RDC.
Secrétaire général du réseau au niveau de l’Afrique centrale et sénateur du Gabon Jean-René Zamba Mabo, s’est, de son côté, appesanti sur les missions du parlementaire.
“Trois missions essentielles d’un parlementaire : consentir l’impôt pour constituer le budget par la suite, contrôler l’action du gouvernement et de voter des lois. C’est au niveau de la constitution du budget, la prise de conscience, car l’agriculture est un domaine de souveraineté”.
Leur présence en RDC, c’est pour permettre à leurs collègues parlementaires de mettre en place le réseau qui aura une dimension élevée de prise de conscience, qu’il s’agit de l’Assemblée nationale ou du Sénat , c’est à ce niveau que les parlementaires sont utiles.
Il est temps que l’Afrique centrale essaie de décoller”.
2ème vice président du Sénat du Congo-Brazzaville, secrétaire général de l’Alliance nationale dans son pays, ce parlementaire s’est exprimé en ces termes : “Je suis venu représenter le président de notre alliance, pour répondre à l’invitation des présidents du Parlement de la RDC à l’occasion de la mise en place de l’Alliance parlementaire et nous sommes venus apporter notre contribution, car depuis 2018, nous avons pu mettre une alliance et avions une certaine activité. De ce fait, nous avons participé au Forum mondial sur la faim et la malnutrition à Madrid (Espagne), où nous nous sommes rendu compte que le problème de la malnutrition et de la faim était de dimension mondiale. Plusieurs pays du monde subissent ce fléau et les parlementaires du monde sont déterminés à jouer leur rôle, pas seulement dans l’action de contrôle du gouvernement, mais aussi dans le vote des lois pour amener le gouvernement à faire en sorte que la faim soit combattue correctement et efficacement”.
Pour lui, hormis le problème d’agriculture, il y a aussi le problème de qualité de la nourriture, la qualité de la distribution et le prix…Toutes ces questions, les parlementaires doivent s’intéresser, soit à voter des lois, soit à interroger les actifs.
Rappelons que la décision de doter l’Afrique d’Alliance avait prise, il y a deux ans à Brazzaville,