La cour d’appel de Lomami a ouvert le vendredi 08 avril, le procès sur le contentieux relatif aux élections des gouverneurs dans la province de Lomami. La première audience s’est déroulée dans la salle Ubuntu du gouvernorat.

Contestant la validation de la candidature d’Édouard Mulumba Mudiandabu par la CENI au poste de vice-gouverneur aux élections prévues le 06 mai prochain, le Mouvement Congolais pour le Renouveau MCR, est resté serein devant les juges. Son avocat conseil, maître Fiston Mukendi a démontré noir sur blanc qu’en appartenant à trois partis politiques au cours d’une même législature, le candidat Mulumba Mudiandambu a violé la constitution du pays ainsi que certains articles de la loi électorale.

” Le MCR, a contesté totalement la candidature de Monsieur Mudiandambu parce qu’elle viole l’article 6 à son alinéa 2 et 3 de la constitution, de son fait d’appartenir concomitamment, c’est-à-dire, au cours d’une même législature au PPRD dont il député provincial, à l’UDPS et aujourd’hui au RDT. Ces moyens sont assis sur les articles 21, 18, 15 et 10 de la loi électorale. Par conséquent, nous faisant confiance à la justice, nous pensons que le processus électoral étant transparent et démocratique, c’est-à-dire entaché des d’indignités et irrégularités manifestes comme à l’espèce, la cour dira bon droit. Nous attendons d’abord du candidat Mudiandambu, le retrait immédiat parceque sa candidature est simplement illégale et la cour attendons d’elle ( le droit pure), qu’il soit dit “, a déclaré maître Fiston Mukendi avocat du parti MCR

Pour Maître Solotshi Malangu de la partie défenderesse, il est inadmissible d’anticiper la décision de la cour d’appel.

” Comme avocat de la partie défenderesse composée du RDT et du candidat Mulumba Mudiandambu, je suis serein et confiant. Je pense que tout a été clair, que la cour pourrait se prononcer en leur faveur et nous ne pouvons pas anticiper la décision de la cour mais nous nous attendons à une décision favorable car nous avons démontré avec le procureur que la partie plaignante a évoqué ces dispositions à tord et qu’il n’y a aucune ambiguïté”, a t-il fait savoir.

Signalons qu’après plaidoirie de deux parties en contentieux électoraux, la cour d’appel a pris l’affaire en délibéré et pourra se prononcer le 12 avril 2022.

Lomami infos / Sylvain Fizé Mukadi

By Joel Konde

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