C’est aussi limpide que cela ne demande aucun dessin pour le faire comprendre aux parties. C’est fini l’heure des ragots des réseaux sociaux. La justice vient de trancher !
Ce dossier a pris l’allure du feuilleton de Dallas, avec un Ewing qui se prenait pour le centre de la terre. Sauf que dans la vraie vie, les hommes ne sont pas des robots.
Certes, il a fallu du temps à Pascal BEVERAGGI pour faire la démonstration de son intégrité, mais la fin justifie les moyens. La pugnacité corse qui le caracterise vient de prouver ses biceps. Il a gagné.
La victoire dont il peut se prévaloir devient un symbole. Elle enseigne et elle permet aux congolais de redonner confiance à leur justice. L’épreuve n’a pas été facile. Les juges commis dans ce dossier viennent de faire la preuve d’une probité sans faille. Que vive l’Etat de droit prôné par le président Félix TSHISEKEDI.
Qu’à cela ne tienne, quelle valeur peut-on accorder à une décision de justice si elle n’est pas appliquée ? C’est le noeud du problème, un problème à résoudre le plus rapidement possible par les autorités congolaises. Peut-on retrouver la même célérité avec laquelle la décision irrégulière du tribunal de commerce de Kolwezi a été rendue? La sincérité d’une décision de justice a besoin de voir son application avant de la valider. Les caméras tournent…
L’autorité, à tout niveau de commandement est interpellée. Pascal BEVERAGGI vient de gagner définitivement Moïse KATUMBI. Que cela se sache et soit connu de tous. Les congolais attendent maintenant les effets de cette décision. La force est à la loi, dit-on.
Nathalie Nkunku